La vérité derrière les allégations erronées sur la durée de vie des batteries des voitures électriques

Capital, récemment, a publié un article prêtant à Georges Nurdin, économiste, une tribune libre sur Renault et Stellantis, soulevant des affirmations discutables sur la durée de vie des batteries des véhicules électriques. Un examen critique révèle une myriade d'erreurs et d'approximations.

Déconstruction d'une tribune discutable

Dans un exercice qui ressemble davantage à un pamphlet financé par le lobby pétrolier qu'à un journalisme objectif, Georges Nurdin évoque plusieurs points contestables. L'intention principale semble être de discréditer la voiture électrique et de remettre en question l'interdiction prévue des voitures thermiques en 2035 en Europe.

Il est clair que cet économiste s'égare. Les premières voitures électriques grand public existent depuis plus de dix ans déjà, avec des modèles bien connus tels que la Renault Zoé, la Nissan Leaf et la Tesla Model S. La longévité des batteries dépasse largement celle des véhicules eux-mêmes.

Loin des affirmations alarmistes, la réalité est que l'autonomie des batteries diminue progressivement avec le temps et l'utilisation, mais de manière raisonnable. Chez Tesla, par exemple, la batterie ne perd qu'environ 10 % de sa capacité en dix ans et 300 000 kilomètres parcourus.

Une réfutation nécessaire

Contredire l'idée que les batteries doivent être remplacées tous les cinq ans est crucial. Une telle assertion erronée risque de dissuader de nombreux consommateurs de passer à la voiture électrique, retardant ainsi la transition indispensable vers des modes de transport plus durables.

D'autre part, affirmer que les batteries représentent 70 % du coût total d'une voiture électrique est également trompeur. En réalité, leur part avoisine plutôt les 40 % du prix total du véhicule, selon Renault.

Une transition nécessaire et inéluctable

Déformer la réalité sur des plateformes médiatiques populaires comme Capital est une faute sérieuse. Cela peut induire en erreur de nombreux consommateurs et entraver davantage la transition vers les véhicules électriques, pourtant indispensable selon toutes les études.

En conclusion, l'article de Capital se révèle être un assemblage d'erreurs et d'approximations. Il est difficile d'accorder du crédit au reste du discours, bien que le sujet soit initialement intéressant. La transition des foyers français vers les voitures électriques est un changement majeur qui ne doit pas être entravé par des informations incorrectes.

Haut de page